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Yves Montand

La famille Livi fui l’Italie fasciste, et s’installe à Marseille, où le jeune Ivo grandit en se passionnant pour le cinéma et les comédies musicales américaines. Il se fait un nom en chantant dans les cabarets marseillais, et finit par monter à Paris. Il y rencontre Édith Piaf, et devient une vedette du music-hall.

Aug 18, 1947

C'est si bon

DE
Yves Montand
#
Montand
#
40s

La chanson française dans ce qu’elle a de plus universelle.

2:36

C'est si bon - Yves Montand

C’est si bon a bien failli ne jamais paraître. Son histoire commence comme un conte. Henri Betti, pianiste de Maurice Chevalier durant l’occupation, flâne dans les rues de Nice par une chaude journée de juillet. C’est pendant cette promenade, devant l’enseigne de lingerie féminine Scandale, qu’il compose une mélodie de neuf notes qu’il s’empresse d’écrire sur un papier. Rentré chez lui, les notes ne le quittent pas et il ne met que dix minutes à mettre par écrit une composition qui deviendra C’est si bon. Emportant avec lui ses travaux, il prend un train direction Paris. Il y rencontre André Hornez, écrivain et parolier pour Maurice Chevalier, et Ray Ventura, avec qui il se lie immédiatement d’amitié. Hornez saisit tout de suite le point fort de la mélodie, soit les trois premières notes : il faut y superposer le titre pour en augmenter le caractère impactant. Par conséquent il faut un titre en trois syllabes. Il fait à Henri Betti dix propositions, et c’est sur la dernière « c’est si bon » qu’il jettera son dévolu. 

Rencontre avec la Maison Beuscher

Une œuvre était née, mais il faut l’intervention d’un troisième homme, Roger Seiller des éditions Beuscher Arpège, pour faire de cette chanson le succès planétaire que l'on connaît aujourd’hui. L’éditeur avait fait des Éditions Beuscher Arpège le rendez-vous des grands noms de la chanson française. Il perçoit immédiatement le potentiel du titre pour lequel il cherche une vedette. Yves Montand est le premier chanteur à l’entendre, jouée au piano par le compositeur en personne. Il décide de ne pas interpréter la musique dans un premier temps car elle ne correspond pas à son style. Il en faut plus pour décourager les deux artistes et Roger Seiller qui décide de la faire jouer à Jacques Hélian et son orchestre et de la faire interpréter par Jean Marco.

Un succès immortel

C’est au Nice Jazz Festival de février 1948 que Roger Seiller propose la chanson à Suzy Delair. Elle chante la chanson lors d’une jam session, La Nuit de Nice, devant Django Reinhardt, Stéphane Grappelli, Claude Luter, ou encore Louis Armstrong qui adorent la chanson. C’est la naissance d’un succès qui sera finalement interprété par Yves Montand en mai 1948, dont la version sera sur les lèvres de tous les français puis sur celles du monde entier.

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